Mari

Nous sommes assises dans le réfectoire.

Mari se lève et part.

Il est le dernier, ses compagnons sont déjà parti.

Mais il trouve le temps de, Ho oui ! Il le fait ! OUI ! Il relève son pantalon ! Oh MON DIEU ! Nous voyons la forme de ses jolies fesses ( hum ) Mon Dieu c'est magnifique ! OH mariiiiiiiiiii !

Depuis ce jour, nous sortons toujorus après lui, mais il ne le fait pas à tous les coups ! Dommage !

Nous sommes à table. Nous sommes au complet, si je m'en souviens bien.

Nous acceuillons avec un grand sourire pas discret l'entrée de Mari et ses copagnons dans le réfectoire.

Pas la peine de préciser qu'on est captées !

Ils s'installent guère loin de nous, ce qui bien sûr, nous pousse dans un état de grande folie !

Alors qu'ils mangent, et que nous les observons très discrètement ( mouahah ! ) ( Ah oui, précisons qu'on a fini de manger depuis belle lurette, mais qu'on les attends toujours ! )

Donc, nous les observons, quand tout à coup, Mari sort un petit mouchoir bien plié de sa poche et se mouche.

ALors, à ce moment préci, retentit une voix dans tout le refectoire :

" OH IL SE MOUCHE !!! "

Il fallait être sourd pour ne pas entendre.

Je crois que Mari est sourd :)

Vive le captage !

C'est un midi au lycée. Nous avons besoin de cigarettes. DOnc nous décidons d'aller en chercher, quoi de plus naturel !

Au passage, nous admirons une fois de plus la petite fiat de Mari ( je ne dirai pas son immatriculation ! ). C'est alors qu'une lueur scintille dans chacun de nos yeux ( Eve, Moi, Sapin et Pauline je crois ). Nous avons envie de faire une connerie !

Sur le chemin du bureau de tabac, nous y réfléchissons.

"- Et si on lui écrivait un ptit mot qu'on metterait sr son pare-brise !"
dit je-ne-sais-plus-qui.

- Oh OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
crièrent-elles à l'unisson.

Nous nous arrêtons sur le trottoir afin d'écrire le petit mot !

Ce qui donne à peu près ça : Carrément trop cute ! ( avec un petit coeur )

Puis, nous le déposons discrètement ( tu parles ! ) sur le pare-brise, et nous cassons en courant !

Le lendemain, nous remarquons que la petite fiat n'est plus garée où elle avait l'habitude de l'être.

Aurait-il eu peur ?

Les jours suivants, cette hypothèse se confirme.

Il a été traumatisé, et a décidé de se garer ailleurs !

Alala, qu'est-ce qu'on fait pas comme gamineires !

La curiosité féminine est une chose bien étrange...
Laissez-moi vous conter "comment nous nous sommes immisser dans la vie de Mari, à son insu".

Nous sommes en Octobre 2005, l'ASN dévastateur à déjà fait de graves ravages ( crises de larmes dans la cantine...nous y reviendrons ).
Mais nous en voulons plus.
Il nous fallait connaître sa fiche identitaire.
Après plusieurs moments d'hésitation, nous prenons notre courage à deux mains, et nous rendons au Bureau des CPE pour quelques renseignements..On nous les donne gentiment quoiqu'en se moquant un peu de nous. Nous apprenons alors que cinq jeunes filles (pétasses) ont déja fait la même démarche que nous, mais nous partons tout de même triomphantes, avec le nom, le prénom, la ville et la date de naissance de notre idole.
Commence alors une recherche sur internet pour trouver son lieu de résidence...nous le trouvons, accompagné d'une carte où il est inscrit qu'il faut environ 1h15 pour s'y rendre d'Alençon, et qu'un voyage coûte 11 euros ( mais comment fait-il pour payer ? Ne vous en faites-pas, Papa est cadre ). Et puis nous envisageons de nous y rendre, d'y passer une semaine en camping, nous nous imaginons qu'il s'arrête dans un Bar de pré en pail, où une certaine personne en ferait son affaire. Nous dépensons même 4 euros pour parler avec une personne suceptible de le connaître.
Alala, depuis lors, nous regardons partir sa petite voiture blanche le vendredi soir, en nous disant " C'est sûr, un jour on l'appelera !"

C'était un midi...Il était beau...Il marchait avec son plateau...et la légende naquit !
Mari...des cheveux noirs en pics, une tête de névrosé, des yeux de chien battu...bref, un Apollon... Un Apollon du Siècle Nouveau, l'ASN pour les intimes.
Notre idole...